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comme un poizon dans l'eau
20 novembre 2005

Les pantouffles


Il y'avait un piano droit sur scène. Pas de monstre a queue, pas même un quart de queue, non, un piano droit, vertical, trois pédales, comme a la maison. Il est arrivé un peu courbé et a salué, en pantouffles, les cheveux plaqués en arrière. Il s'est assit tranquillement et est devenu presque bossu. Il a joué la première note, son clavier a alors été projetté à l'arrière de la scène, et puis ca a commencé. Au début c'était beau apres il a commencé a parler, et puis la salle a rigolée, et puis il a joué sans parler, et puis la salle a rigolée. Il a expliqué que le piano droit c'était pour la sourdine, par ce que c'est plus doux avec la sourdine, comme ses chaussons. Ensuite il a expliqué qu'il n'aimait pas les accords majeurs, que c'était les accords de la fausse joie, de l'hpocrisie, que par contre les accord mineurs, eux, étaient  les accords de la nostalgie, de la mélancolie, les vrais, ceux de la vie.

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