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comme un poizon dans l'eau
28 août 2005

coup de théatre

Elle attend, une fin tragique. Un coup de téléphone éclaire pour finir une hisoire, tragique. Elle a peur, normal. On peut rien faire, normal. On attend aussi, on regarde l'histoire se dérouler si l'on est curieux, on culpablilise si l'on est naif. Ca finira mal c'est une tragédie, on le sait, une fin a la Shekespear, ca saute aux yeux. Mais évidement on garde l'espoire d'un happy end, d'une fin a l'americaine: le sourrir aux lèvres et la larme à l'oeuil. C'est possible au fond, puisque c'est une tragédie contemporaine on n'est sur de rien. Ca parait mal parti en tous cas. Mais c'est elle qui raconte sa véritée, elle exagère surement, elle parait tellement désespérée. Lui on ne l'a pas vu, il est passé de temps en temps mais jamais bien longtemps. On ne l'a pas vu depuis la fin de l'acte 2. J'aimerais connaitre son avis a lui, on ne sait rien de lui, c'est pour ca qu'on garde espoire, surement. J'aimerais une tragédie en happy end, on croit la dernière scène fini, le 1er rang commence a se lever. Tout d'un coup tous les projecteur du théatre se pointent sur le large rideau rouge. Les violons sifflent et les tambours grondent. Le 1er rang surpris s'assoit en hate: par terre, sur les acoudoires, les marches. Un homme svelte écarte le rideau, on le reconnait, c'est Lui, il n'a pas changer. Il nous sourit. Il nous avait manqué son sourrir naif, charmant. On connait la suite, c'est bien cela une fin a l'américaine je crois. Demain on criera au scandale, d'autre au génie, d'autre encore comme moi penseront tous bas, que pour une fois on ne l'avaient pas prévu ce sourrire, ni cette petite larme. On se dira que ca nous rappel quand on était gosse. Quand on voulait tellement que la bête devienne un homme. On se dira qu'on avait bien fait de pas perdre espoire, de devenir un enfant, juste pendant un soire. 

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Commentaires
C
sauf que dans notre theatre, il n'y a pas de place pour les faiblesses d'ego.
comme un poizon dans l'eau
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